Depuis Août 2013
761 visites

1728JPG

CITATIONS

LILLIAN DE WATERS

(1883- 1964)

Traduction de l’Américain : Mary Sterling (UU Paris) et Michèle Gaudissard

Informations et livres :

Lilliandewaters.com

unite-universelle.com

–  »Ami, avez-vous un problème que vous voulez résoudre ? Cherchez-vous une abondance de Vie qui vous aiderait à harmoniser toutes vos affaires par la paix et la gloire du Ciel ? Venez donc, alors, et avec le coeur et l’esprit écoutez attentivement le message du Royaume : Ne résistez pas au mal… Accorde-toi promptement avec ton adversaire… Aimez vos ennemis. »…  »Ami, ne pensez-vous pas à votre problème, à vos épreuves comme à autant d’ennemis ? Ne leur permettez-vous pas de troubler votre esprit, d’inquiéter votre coeur, de tourmenter et de remplir de crainte votre pensée ? Or, le commandement de jésus est d’  »aimer vos ennemis » n’est-il pas vrai ? Ce commandement est la Vérité de Dieu, il est donc Substance pure. Vous devez aimer votre problème, car l’accomplissement de la solution, de la délivrance de toutes situations, de toutes conditions, c’est l’AMOUR. »…  »Comment peut-on aimer des épreuves telles que la douleur, la maladie, le péché, la pauvreté, le désespoir ? En les comprenant seulement et cette compréhension sera votre délivrance et assurera votre retour au merveilleux Royaume de l’Amour duquel, en réalité, vous n’êtes jamais sorti. »…  »Tant que l’on redoute une chose, une épreuve ou un problème, on ne se sert pas de cette assurance qui nous donnerait l’immunité. »…  »Ce qui est certain, c’est que l’apparence du mal demeurera pour nous aussi longtemps que nous entretiendrons la croyance dans le mal. »…  »L’Amour est la seule Substance. »…  »Rien n’existe dans l’univers de l’Homme hors de lui-même, et c’est par la compréhension consciente qu’il se trouve. »…  »Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards : le Royaume de dieu est au-dedans de vous. » (Luc 17:20)…  »On nous dit que  »l’Amour parfait chasse toute crainte. » Où trouverez-vous cet Amour qui chassera votre crainte ? En un seul lieu. Il vous faut chercher et trouver cet Amour en vous-même, dans votre propre coeur. »…(Extraits de Victoire sur vos problèmes – Éditions du Dauphin – 1982)

 »Notre progrès sur terre ne dépend pas de la destruction du corps ni de celle de l’esprit, mais la science de l’Absolu nous enseigne le juste usage de l’esprit et le juste usage du corps. Le  »Je’ ne dépend pas des créations de sa pensée, mais la création de la pensée dépend du  »Je » ; de même, l’esprit de dépend pas du corps, mais le corps de l’esprit. »… » La Haute Conscience nous dit  »JE SUIS » et cela est la dernière analyse, la conclusion. Le JE SUIS existe en soi. »…  »Ceux qui n’ont pas compris que la plus Haute Présence et la Présence Intérieure ne font qu’Une, n’ont point atteint la Haute Connaissance. La foi dans l’omniprésente Vie comme étant Toute vie, la foi dans le Bien omnipotent, universel, comme étant inchangeable, victorieux et triomphant, la foi dans le Royaume achevé de l’intégrité et de l’abondance, la foi en Dieu le Père, la foi en Dieu le Fils, la foi en Dieu le Royaume de la Perfection, voilà la Haute Foi ! »…  »Plus un état de fait semble être difficile, plus certaine doit être notre foi. Car il nous est possible d’avoir la Foi de Dieu, par Laquelle tout s’accomplit et tout s’ordonne. »…  »Le mot  »croyez »…signifie ce que signifie la foi : être ferme et être constant. »…  »La Haute Foi croit sans preuve extérieure visible. »…  »Nous donnons notre attention au Commencement, à Ce qui est la Cause de la raison ! À Ce qui est la Cause de la Santé ! À Ce qui est la Cause de la Beauté ! À Ce qui est la Cause de l’Abondance ! À Ce qui est la Cause de notre être : le JE SUIS CE QUE JE SUIS ! Voilà la Haute Vérité. »…          (Extraits de Le Royaume de la Perfection – Unité Universelle – 1975)

IMG 2702-2

–  »Il n’est point de vie, d’être ou de forme séparés. Notre acceptation de la Totalité et de l’Unité de Dieu en tant que Vie Infinie, Être et Forme, nous révèle notre Unité, notre Harmonie, notre Perfection comme existant ici même et maintenant. Tout est Esprit ; et, à mesure que notre sens de Dieu en tant qu’Esprit devient de plus en plus éclairé, de plus en plus transparent, nous verrons sur ce plan même des êtres glorifiés, parfaits, immortels, sans naissance et sans mort, tels qu’ils sont à jamais connus et maintenus dans la Toute Présence : le Dieu qui est Tout. » (Tout Bien seulement)…  »L’Esprit est notre seul Moi, l’Esprit est notre seul Corps, l’Esprit est notre seul Monde : Complet, Parfait, Présent. L’Esprit est le seul  »JE SUIS’, le seul  »MOI ». L’Esprit seul est Tout, rien d’autre n’est Présent que l’Esprit, Dieu, LE UN. »…  »Hors du Un Infini, Indivisible, il n’y a rien. La seule Vie est notre Vie, le seul Entendement est notre Entendement, la seule Existence est notre Existence. Il est impossible que quelqu’un ou quelque chose existe, sauf en tant que le Un qui seul existe. Cet Un Infini est Tout en Tout. Personne, rien, n’a de soi-même l’être, l’entendement ou l’existence. »…  »Si vous surveillez vos pensées dans l’idée de les corriger, de les purifier ou de les maîtriser, vous vous identifiez à un entendement qui n’existe pas. Il n’y a point d’entendement que l’Entendement Spirituel ou Divin, et point de moi si ce n’est le Moi Infini. Si vous voulez connaître la Vérité, faire l’expérience du Moi Réel dès maintenant, il faut cesser de croire, d’enseigner la pratique du redressement, du développement, de la transition d’un esprit humain, d’un être humain. De tels efforts sont vains. Pour connaître la Vérité, il faut être la Vérité, et pour savoir ce qui est Réel et Vrai, il faut connaître en tant qu’Unique Conscience : Accepter l’Unique Entendement seulement – sachant qu’il n’en est point d’autre – alors vos pensées vous raviront et vous inspireront. »…(Extraits de Dieu est Tout – La Lumière – Unité Universelle – 3è Édition)

–  »Inconnue de ceux qui ont accepté un esprit personnel comme étant leur seul moyen de penser (le seul moyen pour aller vers Dieu et vers les choses de Son Royaume), il existe la Vraie Voie vers Dieu qui est la Voie du Coeur. La Vraie Voie, c’est la Voie de l’Amour. Le premier Commandement est : »Tu aimeras »(Matt.22:37), et le second réitère le premier :  »Tu aimeras » (Matt.22:39). Subtilement cachée dans la Bible (dans le mot  »coeur ») se trouve la Voie de la Délivrance. La signification mystique du mot  »coeur » est amour et dévouement… Il nous est possible à tous de réaliser la Vérité sans brisures, sans variations, puisque la Vérité est à jamais notre propre Être. Tout comme le UN Infini est Plénitude en Soi, de même je suis en moi-même la plénitude ; car chaque partie indivisible de l’Unique est l’Unique, et il n’y a rien d’autre. Autrement, comment le UN pourrait-IL être TOUT EN TOUT ? Comment pourrait-il y avoir partout une Présence instantanée, l’Omniprésence ? Le UN contient toutes les nations et toutes les nations sont le UN. »…   (Extraits de Les Plus Grandes Oeuvres – Éditions Dangles – 1960)

–  »La première, la plus légère aspiration du Coeur vers la Réalité spirituelle est le commencement de notre Éveil. Tandis qu’on entend la Voix de l’Unique qui nous appelle « Viens à Moi comme à ton Soi, sois Moi, et nul autre. » c’est comme si, dans notre sommeil nous entendions appeler tout haut notre nom et, ouvrant notre vision à notre Identité Véritable, nous nous apercevons que l’ego qui rêve, le dormeur, n’est rien : absolument rien. »  (Extraits de Lumière de l’Éternel – Unité Universelle – 1978)

IMG 2552-2

– « Peu importe ce que vous croyez être vous-même, vous ne pouvez être rien d’autre que ce que vous êtes éternellement. Croyant que vous êtes autre que ce que vous êtes, vous vous projetterez une création falsifiée, une apparence. Cependant cette fausse créature n’est pas une part de vous, le Vous Réel, pas plus que l’obscurité n’est une partie de la lumière. Toutes les choses sont pour vous telles que vous les comprenez ou les croyez. Une fausse création n’est bien sûr pas une Vraie Création et existe seulement aussi longtemps que l’erreur agit dans le mental de l’individu. »

– « Au moment où vous savez qu’une chose est vraie commence la révélation et l’incarnation de cette chose pour vous, car il n’y a rien qui soit bon ou mauvais mais c’est la pensée qui les fait ainsi. »

– « Ami, si vous agissez, bougez, vivez, éprouvez des sentiments, comprenez, chantez, parlez, entendez, voyez, comment pouvez-vous être une simple image ou un reflet ? Une image ne peut pas penser, ressentir, comprendre. Vous êtes donc ni une image ni un reflet. Vous êtes un être conscient, vivant, actif. C’est votre corps qui est l’image, le reflet. L’Esprit est la puissance, l’acteur, le créateur, le penseur ; le corps est la création, la manifestation, l’extériorisation ou objectivation des pensées ou convictions de l’Esprit. »

– « Si vous espérez une chose juste ou une condition bonne, n’essayez pas de la faire ou de la créer ; comme si vous faisiez quelque chose de nouveau ou en dehors de la Vie. Cela peut apparaître nouveau à votre conscience, mais pour la Nature mentale, il n’y a aucun nouveau résultat car tout Le Bon est pour toujours et éternellement inhérent. Aussi, ne réclamez pas une condition bonne et sûre dans l’espoir d’être débarrassé de quelque autre état discordant. Continuez de maintenir la position mentale qu’il n’y a aucun autre côté de la Vie que le seul Bon côté. »

– « Ce n’est qu’avec le Coeur que nous voyons Dieu. Tous les autres moyens doivent être abandonnés. Lorsqu’on se sert de la Vérité comme d’une pratique mentale (au lieu de faire l’Expérience de la Vérité comme étant une Réalité Vivante), on renie son propre Soi. »

– « Le moyen d’extirper le penser personnel est d’agir en tant que le « JE » Parfait. Ce « JE » brille spontanément en tant qu’Être Parfait- Dieu -Pureté Absolue – l’Unique. »

– « Ne laissez pas les apparences vous tromper, mais persistez mentalement sur l’idée que toute la Nature et la Vie sont pour toujours manifestées par Elles-mêmes dans l’harmonie et la perfection. »

(Extraits des traductions de Michèle Gaudissard)

100-0235

–  »  Les créations, le péché, la souffrance, les sauveurs personnels, et l’expiation pour le péché, sont le thème de toutes les religions. Lecteur, pardonnez-vous maintenant, et pardonnez aussi à chacun maintenant, en écoutant et acceptant LA VOIX DE LA RÉVÉLATION, disant qu’il n’y a rien (ni personne) au-dessus, au-dessous, contre et en plus du « UN » Infini, non-créé et sans commencement. Ne persistez pas dans la croyance et l’enseignement du ‘fait’ erroné que Dieu est un Être non-créé, mais que vous-même seriez un être créé. IL N’Y A RIEN QUE « MOI ». JE SUIS LE TOUT – l’Être parfait, glorieux, et absolu. JE ne SUIS pas autre que la Pureté. JE SUIS LE « JE SUIS » ICI ET MAINTENANT.
Le second ‘degré’ de la philosophie Grecque, commença avec XENOPHANE, qui naquit en Asie Mineure en 560 avant Jésus-Christ. Le premier sujet de sa recherche et réflexion fut Dieu Lui-même, la « Suprême Intelligence ». Il conclut que toutes les choses qui existent sont éternelles et immuables, par conséquent sans commencement. Il affirma que Dieu, qui est parfait et l’essence de toutes choses, est éternellement ‘’UN’’ – ‘’immobile’’ (fixe, inchangeable et indestructible), tout-puissant, remplissant tout et régnant partout, mais pas dans un sens personnel. Il enseigna que « Dieu et l’Univers sont synonymes ; que le monde n’existerait pas sans Dieu, et que Dieu ne pourrait pas, non plus, être séparé du monde ».
PARMENIDE, un élève (disciple) de XENOPHANE, chercha à réaliser l’Être Absolu, non-créé et inchangeable. Il fut le premier philosophe Grec, qui établit une distinction claire entre la connaissance relative et la Connaissance la plus Haute. Il déclara que le Soi n’est jamais né et ne meurt jamais (ne peut pas mourir). Il affirma : «  Ce qui est, est non-créé et indestructible, seul (unique), complet, ‘immobile’ (fixe, inchangeable) et sans fin. Je ne peux et ne dois pas te laisser dire et penser que ‘’ce qui est’’ provient de ‘’ce qui n’est pas’’ ; car il ne peut, ni être pensé, ni être affirmé que ‘’ce qui n’est pas’’, est ». Les philosophes Grecs et les sages Védiques (Védas) croyaient en un Soi, et que nous sommes ce Soi. »

(Extraits des traductions de Michèle Gaudissard)

100-0236

JOËL S. GOLDSMITH
(1892 – 1964)

 »TRANSCENDER L’ÉTAT MENTAL
Au commencement, il n’existait qu’un seul état de conscience : l’état spirituel. Mais depuis la prétendue chute, la conscience de l’homme s’est structurée selon trois plans -matériel, mental et spirituel. La conscience spirituelle incarnée est le corps immortel parfait. Toutefois, parmi les milliards d’individus qui ont vécu sur cette planète, il en est peu qui ont atteint l’état de conscience spirituel, bien peu vraiment. Tout au long des innombrables générations humaines, le monde a vécu au contraire dans un état de conscience matériel et mental. En fait, la plupart des gens n’ont même pas dépassé le stade d’approche matérielle et ils n’ont pas connu autre chose que ce monde où l’homme gagne son pain à la sueur de son front en se servant des seuls moyens physiques ou mentaux pour agir.
De nos jours même, le monde ne s’est guère élevé au-dessus de la perception et conception physiques de l’univers, en dépit du fait qu’au cours du siècle dernier une part plus vaste du domaine mental ait été dévoilée, dévoilée il est vrai essentiellement dans le seul sens de l’aptitude mentale à gouverner le plan physique. À partir de cela s’est développée ce qu’on a appelé la science de la pensée juste ou positive, créée pour manipuler la scène humaine…
Même lorsque ce genre de thérapie est efficace – ce qui est fréquent – ceux qui l’utilisent restent confrontés à un univers physique… et assujetties aux lois du bien et du mal ; de sorte que dès le lendemain, les conditions discordantes et inharmonieuses peuvent très bien faire leur apparition…
Néanmoins, le monde peut déjà s’estimer heureux d’un tel progrès car, si le domaine mental n’avait pas été découvert, il eut été quasi impossible de gravir l’échelon supérieur qui mène au royaume spirituel…
Essayons de comprendre la fonction du mental. Notre tâche s’avérera peut-être plus aisée en prenant le corps pour exemple. Tout le monde sait que le corps est un instrument nécessaire à l’activité humaine mais peu de gens reconnaissent  qu’en sa qualité d’instrument divin, il devrait être parfaitement harmonieux. Pourquoi le corps devrait-il se dégrader ou perdre ses facultés ? Il n’y a à cela aucune raison et si les apparences semblent contredire cette assertion, c’est uniquement parce que l’homme n’a pas encore appris à prévenir de telles modifications ni à entretenir son corps de façon à en faire un instrument efficace, adapté aux exigences de la vie courante. Il le pourrait, s’il prenait conscience que le mental aussi est un instrument qui occupe une juste place dans notre vie humaine.
Le mental est l’instrument de quelque chose situé à un niveau qui lui est supérieur, et ce quelque chose est le Soi unique….
Il existe un centre spirituel en chacun et c’est en lui que tout notre héritage spirituel se trouve en réserve. Ce centre n’est pas à l’intérieur du corps mais dans notre conscience et nous pouvons tirer de l’infini de notre conscience tout ce qui est nécessaire à notre développement, à partir de maintenant jusqu’à la fin du monde et au-delà, ad-infinitum. »

(Le tonnerre du silence – Éditions Heinrich Schwal – 1987)

°°°

 »Lorsque nous prenons conscience que le problème qui se présente à nous n’est pas une entité spirituelle créée par Dieu mais un concept mental n’ayant ni cause ni réalité – sans existence réelle ni pouvoir ni substance – pour réaliser ensuite que Dieu est le principe qui crée, maintient et soutient tout ce qui est réellement, nous sommes déjà en possession de tout le pouvoir divin nécessaire sans avoir à nous adresser à Dieu pour qu’Il intervienne en quoi que se soit.Il n’est pas nécessaire que nous surmontions nos haines, nos jalousies ou nos ressentiments, mais il est indispensable que nous nous asseyions en fermant les yeux pour parvenir à cette prise de conscience intérieure : »Ce ne sont là que des images mentales dans ma pensée. Ce ne sont que des formes-pensées projetées à l’extérieur par l’immense illusion mentale. » Ensuite, si nous demeurons paisibles intérieurement, ces images disparaissent. Elles ne sont pas détruites car il n’y a rien à détruire : elles sont inconsistantes et n’ont pas plus de réalité que les images projetées sur votre écran de télévision. Certes, une image réelle, substanciellle, a bien existé avant l’image filmée tout comme il existe derrière toute croyance, théorie ou image illusoire qui nous est présentée, une réalité. Mais c’est l’image déformée de cette réalité qui est apparue  – et en présence de la réalité cet effet de distorsion de l’image est effacé.
C’est notre mental conditionné qui donne forme à nos problèmes ; et il arrive que ce mental élabore aussi une réponse à un problème qui n’est pas celle que nous souhaitons vraiment. Ce que nous recherchons, c’est une capacité dépassant celle de l’entendement humain ; dans ce but, sans recourir au processus de la pensée, nous laissons maintenant notre esprit devenir l’instrument par lequel l’Âme elle-même peut se révéler.
Un problème peut seulement exister dans le mental. Mais si notre mental devient vide et ne contient plus aucune pensée, où notre problème se trouve-t-il alors ? Il n’y a désormais plus de problème et à sa place la vérité s’installe immédiatement.
Si, plutôt que de nous débattre avec un problème, nous voulons bien admettre qu’il semble insoluble selon toutes les apparences et si nous acceptons aussi de rentrer en nous-mêmes afin que la réalité nous soit révélée, nous abandonnons dès lors toute tentative de nous élever au-dessus de ce problème ou de le détruire. Nous essayons simplement de comprendre – non pas le problème, mais la réalité qui est cachée derrière le problème. Et si nous pouvons rester parfaitement tranquilles et parfaitement silencieux sans essayer de surmonter une quelconque situation ou condition, sans essayer de la détruire, de l’éliminer ou d’y échapper, le flot de l’Esprit se déversera en nous et la libération s’ensuivra.
Dès qu’une erreur se présente, sous quelque forme que se soit, nous avons toujours tendance à ériger un mur défensif et ce faisant, nous perdons l’occasion de faire une démonstration car il n’est besoin de faire une démonstration car il n’est besoin d’aucun mur pour cela. N’édifier pas de mur contre le mal, n’employer aucun moyen de défense : comprenez qu’aucune chose extérieure ne recèle un pouvoir, pas même les bonnes choses. Tout ce qui est bon et bien se trouve dans l’Esprit – ou la Conscience – et non pas dans les choses qui ne sont que le produit de cette Conscience. »

(Le tonnerre du silence – Éditions Heinrich Schwal – 1987)

°°°

L’UNION INDISSOLUBLE
On ne peut faire que très peu de progrès sur le chemin spirituel de la vie, tant que l’on n’a pas saisi un aperçu de ce que Dieu est, de ce qu’est notre rapport à dieu, et de la fonction de Dieu dans notre vie. Cette expérience ne peut pas être faite par délégation ; elle doit être individuelle, et elle doit être abordée d’une manière totalement décontractée. Nous ne devons pas être prêt à accepter une autre autorité que notre propre révélation intérieure. Nous nous poserons alors, au sujet de Dieu, des questions qui nous introduiront dans une méditation sur Dieu : qu’est Dieu ? Qu’est-ce que Dieu signifie pour moi ? Quelles sont la place et la fonction dans ma vie ?
Combien de personnes ont-elles jamais eu une expérience de Dieu ? Combien ont senti le flux de l’Esprit dans leur mental, dans leur âme, dans leur corps ? Leur nombre est petit, seulement quelques centaines ou, au maximum, un petit millier en une génération. Et pourtant, Dieu est disponible pour chaque homme, chaque femme, chaque enfant. Dieu exige la totalité de notre amour, et de notre dévotion. Nous devons nous donner à Lui, afin qu’Il puisse nous révéler le don éternel qu’Il nous fait de Lui-même. Nous devons aimer Dieu suprêmement de tout notre coeur, de tout notre esprit et de toute notre âme… »

(L’Art de la méditation – Édité par ACC BP92 ST Girons 09200 – 1990)

°°°

 »… l’arme qui combat l’erreur, qu’elle soit offensive ou défensive, n’est ni physique ni mentale ; elle n’est ni action, ni paroles, ni pensées : elle est uniquement connaissance de Dieu.
Transportez cette notion sur le plan pratique et observez la  »pierre » qui se forme dans votre conscience et par elle, tandis que vous vous tenez à l’écart comme un spectateur ou un témoin. Cette attitude aboutira à un état de paix dans lequel vous aurez un lumineux aperçu de ce qu’est Dieu en tant que Est : non pas un pouvoir quelconque s’exerçant envers quelque chose ou quelqu’un, mais simplement : Dieu est. Vous commencez alors à comprendre qu’aucun pouvoir n’agit à l’égard de qui que ce soit ; vous devenez un contemplateur de la réalité au fur et à mesure qu’elle se dévoile. Tous les problèmes s’évanouissent dans la mesure où vous développez en vous cette aptitude au calme et à la contemplation qui fait de vous un témoin du déploiement de l’harmonie divine. C’est alors qu’en vertu de la loi d’unité, votre patient ressent les effets de cette harmonie…
…Pour établir l’harmonie, il suffit de prendre conscience de la grâce divine. Une science métaphysique étendue et profonde ne vous est nullement nécessaire ; des notions simples sont suffisantes , telles que la révélation de l’unicité du pouvoir et de l’inexistence des  »armées ennemies ». Vous comprendrez alors que Dieu est quelque chose de plus qu’un mot ; quelque chose de plus qu’une longue liste de synonymes. Dieu est une expérience et nul ne connaît Dieu s’il n’a pas passé par cette expérience… »

… »Vous avez en vous-même quelque chose qui est l’abondance. En vérité, Dieu constitue votre être. Si vous reconnaissez Dieu comme votre être même, il ne vous restera plus qu’à Le connaître comme Il doit être connu. Où Dieu se trouve est l’abondance. Voici le point crucial : Avez-vous trouvé Dieu ? Certes, spirituellement et théoriquement, tout le monde a trouvé Dieu. Mais si c’était vraiment le cas, il n’y aurait plus dans ce monde ni pénurie ni obstacles. En réalité, Dieu n’est pour la plupart des gens qu’une potentialité, une possibilité. Avoir Dieu, cela signifie Le connaître en pleine conscience comme Il doit être connu, demeurer lucidement en Sa présence et communier avec Lui en sachant qu’Il n’est autre que le Je de tout être. Lorsque vous en êtes à ce point, vous avez trouvé la source de toute abondance…
..Tout être humain doit en définitive se rendre compte qu’ayant Dieu il a tout et n’a rien sans Lui, quels que soient par ailleurs ses biens terrestres. Rien n’est retenu, rien n’est soustrait, rien n’est refusé à celui qui a réalisé en lui la conscience divine…
… Revenons une fois de plus à notre principe de base : Dieu étant infini, Dieu seul existe. Il n’y a donc pas de ressources en dehors de Dieu. Quand vous percevez Sa nature infinie et comprenez qu’Il est, dans cette infinité, plus près de vous que votre souffle même, vous pouvez commencer à revendiquer une abondance illimitée sans faire la moindre insulte à votre intelligence ; car ce que vous revendiquez est en fait la présence de Dieu en vous, la présence du Dieu infini et omniprésent…
… Si vous n’avez pas pris conscience de ces ressources, vous n’aurez pas dans votre poche ce qui les symbolise. Prenez d’abord conscience de l’abondance et ses symboles suivront…
… Je tiens à répéter que les ressources, en elles-mêmes, ne peuvent jamais être perçues par les sens. Les ressources sont Dieu, Esprit, présence divine en vous, Force de Vie agissant à travers vous. »


(L’Art de la Guérison Spirituelle – Éditions Heinrich Schwab – 1968)

°°°

 »L’illumination spirituelle nous rend capable de discerner la réalité spirituelle là où semble se trouver le concept humain. Le sens spirituel discerne la réalité de ce qui apparaît sous forme de concept.
Le développement de la conscience spirituelle commence lorsque nous réalisons pour la première fois que ce que nous percevons des sens – la vue, l’ouïe, le goût, le toucher et l’odorat – n’est pas la réalité des choses. Faisant fi des apparences, le premier rayon de l’illumination spirituelle nous donne un aperçu du divin, de l’éternel et immortel. Cela à son tour rend l’apparence moins réelle à nos yeux, ouvrant ainsi la porte à une illumination plus grande encore.
Notre progression vers l’Esprit est à la mesure de l’illumination qui nous rend capable de voir de plus en plus de Réalité.Toute la scène humaine étant une conception erronée due à une perception erronée, il nous faut abandonner toute pensée d’aider, de guérir, de corriger ou de changer l’image matérielle si nous voulons voir la Réalité toujours présente.
L’illumination spirituelle vient à nous, dans une certaine mesure, avec notre première quête de la vérité. Nous croyons chercher le bien ou la vérité, alors que la lumière a commencé à briller dans notre conscience, nous obligeant à faire les pas qui ont suivi. Chaque extension de notre compréhension spirituelle a fait apparaître plus de lumière, qui a dissipé l’obscurité des sens. Cet afflux d’illumination continuera jusqu’à ce que nous parvenions à la pleine conscience que notre véritable identité est  »la lumière du monde »(1. Matthieu 5 : 14). Sans illumination, nous combattons les forces du monde ; nous peinons pour gagner notre vie ; nous luttons pour garder notre place ou notre situation ; nous entrons en compétition pour les richesses ou les honneurs… et il arrive que nous soyons en guerre avec nous-même. Les possessions personnelles n’offrent aucune sécurité, même lorsqu’on les a gagnées de haute lutte.
L’illumination apporte d’abord la paix, ensuite la confiance et l’assurance ; elle permet de se reposer des querelles du monde ; tout bien s’épanche alors vers nous à travers la Grâce. Nous voyons maintenant que nous nous ne vivons pas par l’acquisition, le gain ou l’accomplissement. Nous vivons par la Grâce ; tout ce que nous possédons est le don de Dieu ; nous n’obtenons pas notre bien, car nous avons déjà tout le bien.  »Mon enfant tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi. »(Luc 15 : 31)…
…L’extérieur n’étant que le reflet de la totalité intérieure, nous ne craindrons aucun changement dans l’image extérieure. Installé en toute sécurité dans la réalisation (ce qui est rendu réel dans notre conscience-NdT) que nous sommes conscience spirituelle individuelle – et cependant infinie – renfermant tout le bien, nous n’avons nul besoin de prêter attention à ce que nous rapportent les sens.
L’illumination spirituelle révèle l’harmonie de l’être et dissipe ce qui est évident au sens matériel. Elle ne change rien dans l’univers, car c’est un univers spirituel peuplé d’enfants de Dieu ; ce qu’elle change, c’est notre concept de l’univers…

(La Voie Infinie – Les Éditions du Relié – 1999)

°°°

La vague est une avec l’océan, indivisible et inséparable de l’océan tout entier. Tout ce que l’océan est, la vague l’est ; et tout le pouvoir, toute l’énergie, toute la force, toute la vie, toute la substance de l’océan s’expriment dans chaque vague. La vague a accès à tout ce qui se trouve sous elle, car en réalité elle est l’océan, de même que l’océan est la vague, inséparable, indivisible, un. Notez ici ce point capital : il n’existe aucun endroit où une vague s’achève et commence la suivante, en sorte que l’unicité de la vague avec l’océan inclut son unicité avec toutes les autres vagues.
De même qu’une vague est une avec l’océan, vous êtes un avec Dieu. Votre unicité avec la Vie universelle constitue votre unicité avec chaque expression individuelle de cette vie ; votre unicité avec la Conscience divine constitue votre unicité avec chaque idée de la Conscience. Au moment où l’infinitude de Dieu se répand à travers vous pour bénir tous ceux que vous côtoyez, souvenez-vous qu’elle se répand de la même façon à travers chaque individu de la terre pour affluer vers vous. Personne ne partage avec vous quelque chose qui lui appartienne, car tout ce qu’il possède vient du Père ; de même, tout ce que vous possédez vient du Père, et vous le partagez avec le monde entier ! Vous êtes un avec le Père, avec la Conscience universelle, et vous êtes un avec chaque idée spirituelle dont cette Conscience est consciente.
C’est là une idée formidable si vous pouvez la saisir. Elle signifie que votre intérêt est l’intérêt de tous les individus de la terre, que l’intérêt de chacun d’eux est votre propre intérêt, que mon intérêt et le vôtre ne sont pas séparés l’un de l’autre, pas plus qu’ils ne sont séparés de Dieu ; elle signifie en fait que tout ce qui appartient au Père nous appartient, et que tout ce qui nous appartient doit profiter à tous, de même que tout ce qui appartient à quelqu’un d’autre est là pour notre bénéfice, et cela pour la gloire de Dieu.
Cette idée doit se développer en vous de façon originale, petit à petit et jour après jour, de diverses manières, en prenant une signification de plus en plus grande étant donné l’infinitude de la Conscience…

(La Voie Infinie – Les Éditions du Relié – 1999)

°°°

Nous avons trop longtemps cherché notre santé, notre paix et notre prospérité en dehors de nous. Maintenant, allons à l’intérieur et apprenons qu’il n’y a ni échec ni désillusion au royaume de notre conscience ; nous ne trouverons jamais non plus de retards ou de trahisons quand nous découvrirons le calme de notre Âme et la présence d’un Principe infini qui gouverne, garde, guide et protège chaque étape de notre voyage à travers la vie.
Ne soyez pas surpris à présent de voir se révéler à vous l’exceptionnelle vérité que votre conscience est le tout-pouvoir et le seul pouvoir qui agit sur vos entreprises et vous garde en bonne santé, vous révèle l’intelligence et la direction nécessaires à votre réussite dans toutes les démarches de la vie. Cela vous surprend-il ? Rien d’étonnant à cela ! Jusqu’ici, vous avez cru que quelque part existait un Pouvoir déifié, une Présence suprême qui, si vous pouviez l’atteindre, pourrait vous aider ou même guérir votre corps de ses maux.
Il est maintenant évident à vos yeux que la conscience-Dieu est la conscience de l’homme individuel ; elle est tout-pouvoir et la Présence éternelle qui ne vous quittera et ne vous fera jamais défaut, et elle est plus proche que votre souffle. Vous n’avez pas besoin de lui adresser prières et suppliques, ou d’essayer de gagner sa faveur : vous n’avez besoin que de cette reconnaissance qui conduit à la pleine réalisation de cette vérité. À partir de maintenant, vous allez vous détendre et ressentir l’assurance constante de la présence et de la puissance de cette conscience éclairée. Vous pouvez dire :  »Je ne craindrai pas ce que l’homme peut me faire. » Et vous ne craindrez plus les conditions ou les circonstances apparemment extérieures à vous ou sortant des limites de votre contrôle. Maintenant, vous savez que tout ce qui peut se produire dans votre expérience a lieu dans votre conscience et, par conséquent, est soumis à son autorité et son contrôle.
Jamais non plus vous n’oublierez la profondeur de la sensation qui, en vous, accompagne cette révélation, ni le sentiment de confiance et de courage qui la suit immédiatement . La vie n’est plus une série d’événements pleine de problèmes, mais une joyeuse succession de bonheurs. L’échec est reconnu comme le résultat d’une croyance universelle en un pouvoir extérieur à nous, alors que le succès est la conséquence naturelle de notre réalisation du pouvoir infini en nous.
Une fois délivré de la peur, de l’inquiétude et du doute, nous restons libre de fonctionner normalement, en toute confiance et en bonne santé. Le corps répond immédiatement à l’impulsion qui lui vient de l’intérieur. Aussi naturellement que le repos suit le sommeil, il s’ensuit une vitalité et une force nouvelles, et la paix du corps. Nous n’avons que peu d’idées de la profondeur des richesses qui sont en nous, jusqu’à ce que nous en venions à connaître le domaine de notre propre conscience, le royaume de notre Âme…

(La Voie Infinie – Les Éditions du Relié – 1999)

°°°

Dans la Conscience, tous les problèmes trouvent une solution, et cette même Conscience, qui est notre conscience individuelle, est le seul pouvoir qui soit nécessaire pour établir et maintenir l’harmonie de tout ce qui nous concerne. C’est en nous tournant vers l’intérieur que nous trouvons la réponse déjà établie. Notre attitude d’écoute nous rend réceptif à la présence et au pouvoir qui sont en nous. Nos périodes de contemplation silencieuse révèlent la force infinie, l’énergie constructive et la direction intelligente qui demeurent toujours en nous. Ainsi découvrons-nous dans notre mental, notre lampe d’Aladin. Au lieu de la frotter et de faire un voeu, il suffit que nous nous tournions en silence vers l’intérieur et que nous écoutions ; alors, tout ce qui est nécessaire à l’harmonie et à la réussite de la vie se met à couler abondamment et nous apprenons à vivre joyeusement, en bonne santé et avec succès, non du fait d’une personne ou d’une circonstance extérieure à nous, mais à cause de l’influence et de la grâce qui nous habitent.

(La Voie Infinie – Les Éditions du Relié – 1999)

°°°

Le secret tout entier repose dans le mot  »conscience ». Une connaissance intellectuelle du fait que Dieu est tout n’est d’aucune valeur. La seule valeur que peut avoir toute vérité qu’elle qu’elle soit, se trouve dans le degré de sa réalisation. La vérité réalisée est conscience spirituelle. Si nous sommes conscients de la présence du Seigneur, si nous sommes conscients de l’activité de Dieu, alors il en est ainsi pour nous.
Dieu est amour ; Dieu est vie ; Dieu est Esprit ; Dieu est Tout. Ceci est vrai que nous soyons des saints ou des pécheurs ; c’est vrai que nous soyons jeunes ou vieux, Juifs ou Gentils, Orientaux ou Occidentaux, noirs, jaunes, ou blancs. Il n’y a point d’exception pour Dieu. Dieu ne manifeste de préférence pour personne. De toute façon Dieu ne peut être laissé en dehors de son propre univers ; mais nous pouvons nous laisser nous-mêmes en dehors de celui-ci.
Dieu est ; il y a un Dieu – n’en doutez jamais. Ce Dieu est infini par nature, éternel, universel, impersonnel, impartial, et omniprésent. Mais comment pouvons-nous nous prévaloir nous-mêmes de ce que Dieu est ? Comment pouvons-nous amener dans notre expérience individuelle ce que nous connaissons de Dieu ? Pour illustrer cela, nous pouvons nous tourner vers le domaine de la musique. Le principe de la musique est absolu. Si,néanmoins, nous échouons dans notre effort de comprendre ce principe, et que les sons produits deviennent une confusion de bruits discordants, nous ne nous répandons pas en invectives contre le principe. Nous nous appliquons avec plus de zèle à la pratique du principe jusqu’à ce que nous devenions experts en son application. Ainsi, doit-il en être dans notre expérience de Dieu. Dieu est, et Dieu est ici-même, et Dieu est maintenant, mais Dieu n’est à notre disposition que dans la proportion de notre réalisation et de notre bonne volonté à accepter la discipline nécessaire pour atteindre à cet esprit qui était aussi en Christ Jésus…
… Quand nous avons atteint cet état où tout en nous est tenu prêt, nous avons commencé à voyager sur la route qui mène à la conscience spirituelle.
La conscience spirituelle est atteinte par l’activité de la vérité dans la conscience. Fixer son attention sur des citations des Saintes Écritures ou sur des affirmations de la vérité aide à spiritualiser la pensée. Plus nous faisons de lectures sur la vérité et plus nous en entendons parler, plus la vérité devient active dans notre conscience. Ainsi nous apprenons à demeurer en la Parole. Ceci est le premier pas sur le Chemin.
Le deuxième pas, plus important, est d’être capable de recevoir la vérité qui jaillit en nous et de lui répondre. Alors nous ne pensons, ni ne lisons, ni n’entendons la vérité avec l’intelligence. Nous commençons à nous rendre compte que la Parole de Dieu nous est communiquée par l’intérieur de notre être, parce que l’oreille intérieure et l’oeil intérieur ont été développés par notre connaissance de la lettre de vérité et notre demeure en elle. La lettre de vérité est faite de déclarations, de citations, et de mots dont aucun n’est puissance tout seul. La seule puissance est Dieu Lui-même.

(Pratique de la Présence de Dieu – Éditions Heinfich Schwab – 1974)

°°°

Dieu s’accomplit Lui-même par notre être individuel. Si nous pouvons renoncer à nous inquiéter à l’égard de nous-mêmes, de notre bien-être, et de notre destinée, Dieu y pourvoira et s’accomplira Lui-même en nous munissant de la sagesse nécessaire, de l’activité, de l’opportunité, et de la prospérité nécessaires afin qu’il puisse s’accomplir sur la terre comme Il est accompli au Ciel. Cette terre n’est la terre que dans la proportion où nous la voyons différente du Ciel. La terre devient le Ciel au degré où nous laissons Dieu s’accomplir Lui-même sous forme de notre expérience individuelle.
Il n’y a qu’un seul Moi ; et celui-ci est Dieu. Nous entretenons un sens faux de ce Moi. Nous appelons ce sens faux du Moi Bill, Mary ou Henry, et alors nous sommes préoccupés à propos de Bill, Mary ou Henry. Toujours il y a quelque problème pour nous tourmenter ; c’est le loyer ; c’est le coeur ; c’est l’esprit, ou bien c’est un ami. Ceci sera vrai aussi longtemps que nous nous inquiéterons pour nous-mêmes. Une fois que nous renonçons à nous inquiéter par rapport à ce sens humain du Moi et réalisons que nous existons sous la forme de Dieu s’accomplissant Lui-même d’une manière individuelle, et que la responsabilité est sur Son épaule, nous abandonnons ce sens faux de responsabilité. Alors Dieu accomplit Son destin comme être individuel. Pour le monde il se peut que nous paraissions en bonne santé, heureux, que nous paraissions avoir du succès ou semblions prospères ; mais nous connaissons mieux que cela. Dieu est en bonne santé, heureux, Il réussit, Il est prospère, et le bien que voit le monde est Dieu s’accomplissant Lui-même sous la forme de notre destinée, quand nous nous tenons à l’écart et Lui permettons d’agir ainsi.
Dans cette parenté avec Dieu nous pouvons nous détendre, car tout ce qui est Dieu peut couler librement et se manifester dans l’être sans qu’intervienne le mot  »je », ce  »je »’ qui dit : »Je ne suis pas assez bien élevé ; je n’ai pas assez d’expérience ; je suis trop jeune pour ceci ; je suis trop vieux pour cela. » S’il y avait là Dieu seul, y aurait-il là aucun manque d’éducation ou d’expérience, ou aucun problème de l’âge ou de la jeunesse ? À Dieu toutes choses sont possibles.
Dieu est Esprit universel ou intelligence, et Dieu est aussi esprit individuel ou intelligence. La nature donc de notre intelligence et de notre capacité est elle-même infinité. Notre intelligence est sans limites aussi longtemps que nous réalisons Dieu comme étant sa nature, son caractère, sa qualité et sa quantité.
On nous enseigne d’avoir en nous cet esprit qui était aussi en Christ Jésus. Nous l’avons déjà, mais il est nécessaire d’atteindre une réalisation de cet esprit. C’est cet esprit qui dépasse notre éducation et notre expérience et se sert de nous pour son dessein propre, quand nous entrons dans une réalisation consciente de Lui comme étant notre esprit individuel. L’atteinte de même un degré de cette réalisation place une personne à part. Cela peut l’élever au-dessus des occupations ordinaires de la vie et faire d’elle un peintre, un artiste, un sculpteur, un musicien, un poète, un prophète religieux, un architecte, un constructeur, ou un ouvrier créateur d’une manière ou d’une autre parce qu’il a recours à quelque chose de plus grand que lui, quelque chose de plus grand que son éducation ou que son expérience propre. Moïse, un berger de montagne, devint le guide du peuple hébreux. Jésus, que ses voisins connaissaient comme charpentier, devint le Messie.
Dieu est conscience infinie, et Dieu est notre esprit et notre conscience. C’est donc de votre conscience et de la mienne que doivent venir les jaillissements de la vie – l’activité qui donne la subsistance, l’activité de la santé, de l’harmonie, et de l’intégrité. Il n’est pas de Dieu lointain pour nous les apporter…
…Ce  »Je » qui est Dieu nous a fait à sa propre image et ressemblance, nous a donné Sa nature et Son caractère. C’est une Présence qui ne nous quittera ni ne nous abandonnera jamais…
…Toutes les discordes et tous les manques d’harmonie du monde viennent du sens personnel du  »Je » – du sens que  »Je » suis la source, ou que  »Je » suis celui qui agit, ou que  »Je » suis une chose ou une autre. Mais je ne suis rien par moi-même ; le Père est ce que je suis, et  »Je » ne suis que l’instrument pour le Père, l’instrument de la gloire du Père, l’instrument de la vie du Père, la lampe par laquelle peut luire Sa lumière.
 »Réjouissez-vous, car vos noms sont inscrits dans le Ciel. » Réjouissez-vous d’avoir trouvé votre identité comme enfant de Dieu. Réjouissez-vous de vous être réveillés dans votre conscience divine. Si l’Esprit s’empare de votre main et commence à écrire ; si l’Esprit s’empare de votre voix et la fait chanter, suivez la direction de l’Esprit. Jusqu’à ce moment vivez votre vie normale et naturelle, mais du matin au soir, et du soir au matin, souvenez-vous de reconnaître que c’est l’Infini Invisible qui produit l’harmonie, la joie, la paix, et la prospérité de l’expérience visible. En persistant dans cette pratique vous ferez une transition consciente là où vous sentirez et saurez véritablement que :  »Je ne vis pas de nourriture seulement. Je ne vis pas seulement de pain. Il y a une autre puissance agissant en moi. Quelque chose d’autre fait le Travail. Je ne l’ai pas projeté consciemment ; je ne le fais pas consciemment ; je n’y ai pas pensé consciemment. Une puissance plus grande que moi en a la responsabilité… Tout le pouvoir de guérison, de rédemption et de régénération est en moi…

(Pratique de la Présence de Dieu – Éditions Heinfich Schwab – 1974)

img 2692 2

Cont@ct: unlouis.tissot@orange.fr

Rencontre sur rendez-vous: 02 41 64 49 09