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CITATIONS

100-1367

PLOTIN
(204 – 270 ap J-C)

UN TOUT EN UNITÉ

Il n’y avait pas deux choses,
mais celui qui voyait
ne faisait qu’UN
avec ce qui était vu,
comme si ce qui était vu
n’était pas vu
mais était UNI
à celui qui voyait.

°°°

«  »Le sage est tourné vers lui-même et il trouve en lui toutes choses. »

(Ennéades III.8.6)

 »Chaque âme devient ce qu’elle contemple. »

 »Qui devient homme cesse d’être le tout… qui revient au tout crée le tout. »

(Ennéades V)

 »Voyons-le comme un avec nous-mêmes ;

voyons le comme étant nous-mêmes. »(Ennéades V)

 »Nous sommes beaux quand nous nous connaissons

et laids quand nous nous ignorons. »

 »Jamais un oeil ne verrait le soleil sans être devenu le soleil,

ni une âme ne verrait le beau sans être belle.

Que tout être devienne donc d’abord divin et beau,

s’il veut contempler Dieu et le Beau. » (Ennéades I.6.9)

°°°

Dans son livre »LA VOIX DE LA RÉVÉLATION », traduit par Michèle Gaudissart, page 71 -LEÇON N°7 -23 JUIN 1944 – CHAPITRE XII : LE DIEU VIVANT -JE SUIS CE QUE JE SUIS ou JE SUIS CELUI QUI EST, Lillian De Waters cite les Énnéades de PLOTIN :

 »Si vous êtes du Tout, vous êtes l’Esprit – immuable et parfait ; et votre Corps et votre Monde sont l’Esprit aussi. Quand l’Esprit, qui est notre unique Mentalité, Vie et Être, nous est révélé, alors, nous savons que nous sommes l’Esprit, et que nous n’avons jamais été autre.

Un seul Esprit ou Nature doit contenir et comprendre tout ; et tout doit être mutuellement présent à l’intérieur d’une Unité. Il n’y a pas de transmission, de transfert ou de réflexion, mais, l’Esprit est une Identité inséparable en Elle-même. Dans cette infinitude d’Être et d’Existence, aucun principe ou idée de péché ou de maladie, d’imperfection ou de non-accomplissement n’est présent. De cette Vie parfaite, PLOTIN dit (Énnéades : VIème, livre 5, paragraphe 12 ) :

 »Concevez-La comme une puissance d’une Infinité ‘toujours-nouvelle’, un Principe infaillible, intarissable, ne ‘tombant jamais en panne’ à propos de quoi que ce soit,(nous) remplissant ‘à ras bord’ de Sa propre vitalité. Si vous regardez vers un certain lieu bien précis et cherchez à fixer une ‘chose’ (ici : la Vie parfaite) bien déterminée, vous ne La trouverez pas. Le contraire est votre seule voie ; vous ne pouvez pas continuer votre chemin vers un ‘endroit’ où Elle n’est pas ; vous ne ferez jamais halte à un point se réduisant où Elle faiblit enfin et ne peut plus (se) ‘donner’,(être trouvée) ; mais, vous serez toujours capable de vous déplacer avec Elle- mieux -D’ÊTRE DANS SON ENTIÈRETÉ – ne cherchez pas plus loin ; en le niant, vous vous êtes égaré vers quelque chose d’un autre ordre, et vous avez ‘chuté’, vous étant écarté du ‘droit chemin’. EN REGARDANT AILLEURS, VOUS NE VOYEZ PAS CE QUI SE TIENT ICI, DEVANT VOUS. »

PORPHYRE

(234-305 ap J-C)

Commentaire écrit par Porphyre à propos des  »Énnéades de Plotin – VIème, livre 5, paragraphe 12 – Traduction Michèle Gaudissart

 »…L’Âme humaine est unie par son essence à l’Être Universel… Lorsque vous avez conçu la puissance inépuisable et infinie de l’Être en Soi, et que vous commencez à entrevoir sa nature incessante, infatigable, qui se suffit complètement à elle-même, qui a le privilège d’être la vie la plus pure, de se posséder pleinement elle-même, d’être édifiée sur elle-même, de ne désirer et de ne chercher rien en dehors d’elle, ‘ne lui attribuez pas une détermination locale’ ou une relation : car, en vous bornant par une considération de lieu ou de relation, vous ne bornez pas sans doute l’Être en Soi, mais vous vous en détournez en étendant sur votre pensée le voile de l’imagination. Vous ne pouvez dépasser, ni fixer, ni déterminer, ni resserrer dans d’étroites limites la nature de l’Être en Soi, comme si elle n’avait plus rien à donner au-delà (de certaines limites) et qu’elle s’épuisât peu à peu. Elle est la source la plus intarissable qu’on puisse concevoir. Quand vous aurez atteint cette nature, et que vous serez devenu semblable à l’Être Universel, ne cherchez rien au-delà. Sinon, vous vous en éloignerez, vous attacherez vos regards sur un autre objet. Si vous ne cherchez rien au-delà, si vous vous renfermez en vous-même et dans votre propre essence, vous deviendrez semblable à l’Être Universel, et vous ne vous arrêterez à aucune des choses qui lui sont inférieures. Ne dîtes pas : voilà ce que je suis. En oubliant ce que vous êtes, vous deviendrez l’Être Universel. Vous étiez déjà l’Être Universel, mais vous aviez quelque chose en outre (d’ajouté) ; vous étiez par cela-même inférieur, parce que, ce que vous possédiez outre l’Être Universel, venait du non-être. À l’Être Universel, on ne peut rien ajouter. Lorsqu’on Lui ajoute quelque chose d’emprunté au non-être, on tombe dans la pauvreté et dans un dénuement complet. Abandonnez donc le non-être, et vous vous posséderez pleinement vous-même, en sorte que vous aurez l’Être Universel en écartant tout le reste ; car, tant qu’on est avec le reste, l’Être ne se manifeste pas, n’accorde pas Sa Présence. On trouve l’Être, en écartant tout ce qui Le rabaisse et L’amoindrit, en cessant de Le confondre avec des objets inférieurs, et de s’en faire une fausse idée. Sans cela, on s’éloigne à la fois de l’Être et de Soi-même. En effet, quand on est présent à Soi-même, on possède l’Être qui est présent partout ; quand on s’éloigne de Soi-même, on s’éloigne aussi de Lui. Telle est l’importance qu’il y a pour l’Âme à s’approcher de ce qui est en Elle, et à s’éloigner de ce qui est hors d’Elle : car l’Être est en nous, et le non-être est hors de nous. Or, l’Être est présent en nous, quand nous n’en sommes pas détournés par d’autres choses. Il n’approche pas de nous pour nous faire jouir de Sa Présence. C’est nous qui nous écartons de Lui, quand Il ne nous est pas présent. Qu’y a-t-il d’étonnant ? Pour être près de l’Être, vous n’avez pas besoin d’être loin de vous-même, car, vous êtes à la fois loin de l’Être et près de Lui, en ce sens que c’est vous qui vous approchez de Lui et qui vous en écartez, quand, au lieu de vous considérez vous-même, vous considérez ce qui vous est étranger. Si donc vous êtes près de l’Être, tout en étant loin de Lui, si, par cela même, vous vous ignorez vous-même, si vous connaissez toutes choses auxquelles vous êtes présent et qui sont éloignées de vous plutôt que vous-même, qui êtes naturellement près de vous, qu’y a-t-il d’étonnant à ce que, ce qui n’est pas près de vous, vous reste étranger, puisque vous vous en éloignez, en vous éloignant de vous-même ? Quoique vous soyez toujours près de vous-même, et que vous ne puissiez vous en éloigner, il faut que vous soyez présent à vous-même, pour jouir de la Présence de l’Être, dont vous êtes substantiellement aussi inséparable que de vous-même. Par là, il vous et donné de connaître ce qui se trouve près de l’Être, et ce qui s’en trouve loin, quoiqu’il soit Lui-même présent partout et nulle part. Celui qui peut pénétrer par la pensée dans sa propre substance, et en acquérir ainsi la connaissance, se trouve lui-même, dans cet acte de connaissance et de conscience, où le sujet qui connaît, est identique à l’objet qui est connu. Or, en se possédant lui-même, il possède aussi l’Être. Celui qui sort de lui-même, il possède aussi l’Être. Celui qui sort de lui-même pour s’attacher aux objets extérieurs, en s’éloignant de lui-même, s’éloigne aussi de l’Être. Il est dans notre nature de nous établir au sein de nous-mêmes, où nous jouissons de toute la richesse de notre propre fonds, et de ne pas nous détourner de nous-mêmes, vers ce qui nous est étranger, et où nous ne trouvons que la plus complète pauvreté. Sinon, nous nous éloignons de l’Être, quoiqu’il soit près de nous ; car, ce n’est ni le lieu, ni la substance, ni un obstacle qui nous sépare de l’Être, c’est notre conversion vers le non-être. Notre entraînement hors de nous-mêmes et notre ignorance de nous-mêmes, sont ainsi, une juste punition de notre éloignement de l’Être. Au contraire, l’amour que l’Âme a pour Elle-même, La conduit à se connaître et à s’unir à Dieu. Aussi a-t-on dit avec raison, que l’homme est ici-bas, dans une prison, parce qu’il s’est enfui du Ciel, et qu’il tâche de rompre ses liens : car, en se tournant vers les choses d’ici-bas, il s’est abandonné lui-même, et s’est écarté de sa divine origine ; c’est, comme le dit EMPEDOCLE, « un fugitif qui a déserté sa patrie divine ». Voilà pourquoi, la vie de l’homme ‘vicieux’ est une vie servile, impie et injuste, son esprit est plein d’impiété et d’injustice. La justice, au contraire, consiste, comme on l’a dit avec raison, à ce que chacun remplisse sa fonction. Rendre à chacun ce qui lui est dû, voilà l’image de la véritable justice. »

PLATON

(428/427 av JC – 348/347 av JC)

–  »On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité.

La vraie tragédie de la vie, c’est lorsque les hommes ont peur de la lumière. »

–  »Le temps est l’image mobile de l’éternité immobile. »

–  »La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses. »

–  »Mourir n’est pas mourir, mes amis, c’est changer.

La vie est le combat, ma mort est la victoire.

Et cet heureux trépas, des faibles redouté

N’est qu’un enfantement à l’immortalité. »

–  »L’amour est le désir de posséder perpétuellement ce qui est bon. »

–  »Chacun, par ce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse

ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée. »

–  »La simplicité véritable allie la bonté à la beauté. »

–  »Notre prison est le monde de notre vision. »

—  »La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée. »

–  »La victoire sur soi est la plus grande des victoires. »

Source = Voir site : http://www.babelio.com/auteur/-Platon/3437/citations


–  »Il faut appeler philosophes ceux qui s’attachent en tout à l’essence, et non amis de l’opinion. »

–  »Il n’y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux choses :

la sagesse qui est un bien et l’ignorance qui est un mal. »

–  »Il y a en chacun de nous des calculs que nous nommons espérance. »

–  »L’essentiel n’est pas de vivre mais de bien vivre. »

–  »Le beau seul a cette destination d’être parfaitement manifeste

et parfaitement digne d’amour. »

–  »On ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme. »

–  »Qu’est-ce que craindre la mort sinon s’attribuer un savoir qu’on n’a point ? »

–  »Rien, selon moi, n’est plus funeste à l’homme qu’une opinion fausse. »

Source = Voir site : http://www.proverbes-citations.com/citations-de-platon.shtml#.VJaMW0Cq4

100-1370

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